Les actes terroristes de janvier et novembre 2015 à Paris, puis de juillet 2016 à Nice peuvent être considérés comme des moments emblématiques : ils ont remodelé, de manière dense, les représentations autour de notions telles que la violence, le terrorisme ou la radicalisation.
La peur collective autour des attentats et la guerre contre le terrorisme a entraîné la création et/ou la métamorphose de nouveaux dispositifs sécuritaires ainsi que d’une administration sociale spécifique renforçant les liaisons entre des dispositifs d’aide, de surveillance-correction et de renseignement.
Quelles sont les conséquences de la mise en place de ces dispositifs ? Quels sont les discours qui émanent de l’administration sociale (relevant de l’État social comme de l’État pénal) en temps de menace terroriste ?
De manière plus spécifique, l’une de mes hypothèses est, que si l’état d’urgence n’est plus d’actualité administrativement parlant, il reste symboliquement actif.